Haïti : La capitale plongée dans le noir après la fermeture de la centrale de Péligre par les habitants de Mirebalais face à l’invasion du gang “Viv Ansanm”
Written by BELTVHAITI on May 21, 2025
Haïti : La capitale plongée dans le noir après la fermeture de la centrale de Péligre par les habitants de Mirebalais face à l’invasion du gang “Viv Ansanm”
Depuis fin mars 2025, la ville de Mirebalais, située dans le département du Plateau central, est sous le contrôle du gang “Viv Ansanm”. Cette coalition criminelle, formée en septembre 2023, regroupe plusieurs groupes armés, dont les “400 Mawozo” et les “Talibans”, et est responsable de nombreuses attaques à travers le pays .
Face à l’inaction des autorités, les habitants de Mirebalais ont décidé de fermer la centrale hydroélectrique de Péligre, principale source d’électricité pour la capitale, Port-au-Prince. Cette action a entraîné un black-out total dans la capitale, plongeant des millions de personnes dans l’obscurité .
La situation à Mirebalais est dramatique :
- Plus de 500 détenus ont été libérés lors d’une évasion massive orchestrée par les gangs
- L’Hôpital Universitaire de Mirebalais a été contraint d’évacuer son personnel et ses patients en raison des attaques.
- Plus de 30 personnes ont été tuées, dont des civils et des membres des forces de l’ordre.
- Environ 31 500 personnes ont été déplacées, cherchant refuge dans les communes voisines.
Les autorités haïtiennes, notamment la Police nationale d’Haïti (PNH), ont déployé des unités spécialisées pour tenter de reprendre le contrôle de la ville. Cependant, malgré ces efforts, les gangs restent actifs et continuent de semer la terreur.
La fermeture de la centrale de Péligre par les habitants de Mirebalais est un cri d’alarme face à l’inaction des autorités et à l’extension de l’emprise des gangs sur le pays. Cette situation met en évidence l’urgence de renforcer la sécurité, de restaurer l’ordre et de répondre aux besoins fondamentaux des populations affectées.
Les appels à l’aide se multiplient, notamment pour sécuriser les infrastructures vitales comme la centrale de Péligre, afin d’éviter une crise énergétique majeure et de protéger les civils pris en otage dans cette spirale de violence.